Ski Joring à Québec !

Présenté à Québec, pour la seconde fois, le Ski Joring (version américaine) nous a donné tout un spectacle !

Étant invitée par monsieur Bertrand Caron, à titre de photographe de l’événement, j’ai pu saisir pendant deux jours, aux premières loges, des images traduisant la passion des participants.

Carnaval de Québec, Édition 2012

Le Carnaval de Québec, Édition 2012 est commencé ! Plusieurs activités sont au programme pour les petits et grands ! En voici quelques-unes:

Samedi et dimanche, soit les 4 et 5 février 2012, à midi, sur les Plaines d’Abraham, derrière le Manège militaire:

Compétition de Ski Joring. Qu’est-ce que c’est vous demandez-vous ? Eh bien ! ça prend un cheval, un cavalier, une corde attachée au pomeau de la selle et au bout de la corde … un skieur ! Le skieur doit faire des sauts, passer entre des cônes et attraper des anneaux ! Le parcours est chronométré et des pénalités peuvent être données si une infraction est commise ou l’élimination en cas d’épreuve non réussie. Plusieurs équipes canadiennes et une vingtaine d’équipes des États-Unis seront sur place pour cet événement des plus spectaculaire ! Et comme une image vaut mille mots … en voilà trois 😉 (À noter que je serai sur place en tant que photographe de l’événement)

 

 

Les samedis 4 et 11 février 2012:

Le Défilé de nuit où les petits et grands pourront pousser des « ohhh » et des « ahhhh »

 

Les samedi et dimanche, soit les 11 et 12 février 2012, à midi, sur les Plaines d’Abraham, derrière le Manège militaire:

Le Derby St-Hubert. Attelage de chevaux, à une main, deux mains et quatre mains. L’attelage doit passer entre des cônes, sur lesquels il y a une balle de tennis, tout cela chronométré bien sûr. Des pénalités sont également données et l’élimination est possible en cas de non-réussite ou de faute majeure.

Profitez bien de la fête !!!

Pour de plus amples informations:

http://www.carnaval.qc.ca/fr (programmation complète)

http://www.nesja.ca (Ski Joring)

Rétro 2011 en photos

Eh oui ! D’ici quelques heures 2011 sera déjà derrière nous … et à nous 2012 !!!

J’ai pensé faire une rétrospective de mon année 2011 en photos, nature, oiseaux, concepts, etc., dont quelques photos « in memoriam » pour Dali, ce magnifique chien que j’ai pu caresser, gâter, aimer et qui m’a bien rendu toute l’affection que je lui portais:

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Le Temps des Fêtes

Beaucoup de personnes n’aime pas la période des Fêtes, trouvant qu’elle est trop mercantile, axée sur les cadeaux, etc. Moi ? je réponds: et alors ? Cette période vous en faites bien ce que vous en voulez !

Pour ma part, c’est un moment que j’aime bien pour plusieurs raisons: tout d’abord, j’aime l’hiver, la neige qui scintille, entendre le crissement de mes pas sur la neige, les lumières qui illuminent les maisons, tout ça me met dans un état d’esprit que j’apprécie. J’aime faire mon arbre de Noël en écoutant de la musique, en buvant un p’tit verre … J’aime magasiner pour acheter des cadeaux aux gens que j’aime… Oui, je sais, je peux en acheter pendant toute l’année, mais la période des Fêtes revêt un p’tit + que j’aime bien. Les gens que je côtoie sont souriants, la musique, présente, me met dans un état d’esprit que j’aime.

Et tout ça met un baume à ce que je dois vivre dans mon travail pendant cette période, car dans mon domaine, souvent, c’est l’une des périodes les plus difficiles. Le stress monte à son maximum et il n’est pas rare qu’à ce moment de l’année, je rentre au boulot avec un noeud à l’estomac, une envie irrésistible de pleurer, et une envie encore plus forte de tourner les talons et d’aller m’enfouir sous les draps ! Les clients n’ayant aucune pitié pour nous, demandent l’impossible à la toute dernière minute… Je dois répondre aux besoins de mon patron qui, lui, doit répondre à ceux des clients qui se foutent complètement de la période, parce qu’il y a de $$$$$$$$$ en jeu. Donc, le facteur humain, ils s’en foutent comme d’une guigne !!!!!!!!!!!!

Mais, bon !, j’y suis arrivée, … épuisée, vidée, mais j’y suis arrivée !!!! Je recommence à travailler seulement le  4 janvier 2012, yesssss ! Mes cadeaux sont emballés (ça, j’aime aussi), placés au pied de l’arbre, je peux relaxer.

De retour …

Bon, ça y est je m’installe ici … aussi…, j’devrais écrire …  Ce que je veux dire, c’est que je ne délaisse pas mon autre blog , non…, juste que je vais publier aux deux endroits. En fait, non … parfois je ne publierai qu’ici et parfois aux deux endroits  😉 – parce que là-bas je suis lue aussi (mes stats me le démontrent), mais difficile de me laisser un commentaire.

Seul regret, je ne peux faire aussi beau ici que là-bas, dommage … parce que là-bas, non seulement il n’y a pas de pub, mais en plus, on formate le tout comme on veut …

Mais, trop de copines auxquelles je tiens se trouvent ici, donc, double boulot, mais je crois que ça en vaut la peine.

Toutefois, si d’aventure quelqu’un passe par ici et peut m’indiquer comment faire un diaporama de photos (parce que je n’ai pas encore trouvé), j’apprécierai énormément.

Au plaisir de partager et d’échanger.

Linda

Journal de voyage – 2e & 3e parties

Aujourd’hui 30 juin, soleil ! ah ! c’est beau ! Les jardins, les oiseaux, les lézards, ça grouille de vie ! Partout, j’entends des chants d’oiseaux …

Il y a un jeune couple avec qui j’ai lié connaissance, Julie et Steve, sympathique comme tout. Steve me donne un truc pour que mon air climatisé fonctionne tout le temps … J’essaie et ça fonctionne, yessss !

Y’a une pauvre chatte qui a grimpé dans un arbre et qui est incapable de redescendre. Elle miaule à s’en fendre l’âme. Pauvre bête ! Je ne peux l’atteindre. Je vais trouver la femme de chambre et lui montre; elle me regarde en souriant et me dit qu’elle va redescendre. Ben non ! elle ne redescendra pas, vous savez pas ça ? Mais bon, avec tout le boulot qu’elle a à faire par cette chaleur, la minoune, elle s’en soucie comme d’une guigne. Difficile de lui en vouloir. Pour faire court, c’est Steve qui a réussi, au risque de se casser la figure, à aller la chercher. Et pour paraphraser Julie “Ça prend ben des québécois pour sauver un chat dans un arbre!” Voici la rescapée que Julie et Steve ont nourri pendant quelques jours:

Cuba2010 764

Alors, farnientes tout l’après-midi au bord de la mer quand ce n’est pas dans la mer ; d’ailleurs j’y suis plus souvent dedans qu’à l’extérieur. 15h45 ? Ne serait-il pas temps que j’aille chercher un p’tit Pina Collada ? J’crois bien que oui ! Le barman (Azzaro), voyant le pourboire que je lui laisse (le triple de ce que laisse les gens d’habitude), lève les mains et les yeux au ciel, remercie j’sais pas qui, me fait un baise-main et me voilà rendue la plussssss belle et la plussssss gentille. Même un de ces potes assis au bar me dit que je suis jolie (ben oui, ben oui Tire la langue) . Retour à la plage, direction la mer, on crève de chaleur. Je jase avec Julie et je lui fait la remarque que l’on entend le tonnerre gronder … Des nuages menaçants s’avancent de façon inexorable et c’est assez spectaculaire de voir ce “mur”. Constatez par vous-même:

Cuba2010 003

(photo scannée, désolée pour le manque de qualité)

Voilà, ça tombe ! Vent, tonnerre, éclairs, eau, tout y est ! Si ça peut arrêter, j’avais prévu faire de la photo ce soir.

 1er juillet 2010:

En passant devant le bar de la plage, je suis saluée par Azzaro qui me lance un “Ola mi amor!” Il se rappelle de moi bien sûr… enfin … surtout du pourboire ! Contre toute attente, il fait un soleil radieux et une de ces chaleurs ! Impossible de rester au soleil toute la journée, je vais cuire !!! Pourtant, je suis déjà très bronzée, mais là, c’est trop ! Je me mets de la lotion en quantité industrielle ! Steve, Julie et moi finissons pour nous dégotter de la place sous un palmier. Enfin ! pas trop tôt ! Je suis sur la plage depuis 10:30 et il est 14:00 et j’en peux déjà plus ! Les trois quarts du temps, je suis dans la mer ; l’eau doit être à environ 32°, 34° ! Et cette couleur turquoise ? Magnifique !!! À deux reprises, j’ai été marchée et les nuances de couleurs sont superbes ! J’aime la mer, autant qu’elle me fait peur, je la trouve belle, j’aime le bruit des vagues. Je me sens bien ….

Je n’en reviens toujours pas à quel point j’ai décroché, à quel point j’ai tout laissé derrière moi, mon “autre” vie. Je lunche avec Julie qui me raconte les circonstances de sa rencontre avec Steve … rencontre de voyage. À mon tour, j’essaie de lui raconter quelque chose me concernant, mais je n’y arrive pas, je n’en ai pas envie. Mon autre vie est là-bas, au Québec, et j’ai pas envie d’en parler ici. Bizarre ! Ça dénote à quel point j’ai décroché et je trouve ça bien, vraiment bien.

La majorité des Cubaines et des Cubains sont beaux, vraiment beaux… Il y a certains Cubains qui m’ont fait presque avoir un torticolis … Ils sont souriants et te saluent avec des “Ola”.

Je vais me chercher un Pina Collada et c’est Azarro qui me sert tout en ayant pris soin de me faire un “top-là” avant. Il a l’air crevé. Son bar est petit, le vent ne s’y engouffre pas, il y fait vraiment chaud. Ça ne me dérange nullement de lui laisser maintenant le double de pourboire qu’il a habituellement. En fait, je dirais que je préfère laisser de bons pourboires, quitte à me priver d’une activité. Parce que de:

1- ils sont contents;
2- ils le méritent, car ils travaillent fort;
3- j’ai un excellent service.

À ma seconde visite au bar, c’est un plus jeune qui me sert (Azzaro ayant quand même pris soin de me saluer); je lui laisse aussi le double du pourboire ; le jeune se tourne vers Azzaro et bien que je ne parle pas espagnol, je comprends parfaitement son étonnement et sa joie. Il pense que je suis Portugaise (allez savoir pourquoi !), mais le gars au bar (le même que la veille) lui dit que je suis canadienne.  Je lui confirme en précisant “Québec” … petite pause et j’ajoute que je m’appelle “Linda” (qui veut dire jolie en espagnol). Le pilier de bar porte la main à son coeur en poussant un “ahhhhh” (en fait ils réagissent tous et je ne comprend pas pourquoi Surpris) … Il se lève de son tabouret et se met à genoux à mes pieds. J’éclate de rire et lui fait un “ouais, ouais, ouais” …  et je file sur un “Gracias” Ah ! ces Cubains ! quels charmeurs ! Je raconte cette anecdote à mes potes québécois (Steve, Julie, Stéphane et Danielle) et tout le monde rit. Lorsque Stéphane revient d’aller se chercher un drink un bar, il me dit que personne ne s’est mit à genoux à ses pieds. On a bien rigolé !

18:15 – Le tonnerre gronde ! Encore ?!?! Je regarde au loin et je vois les nuages. Vais-je finir par le photographier ce coucher de soleil ??????? Retour à ma suite, je prends ma douche, regarde dehors… Il pleut encore ! Je demeure à l’extérieur du bâtiment principal, je dois donc sortir pour aller souper … Ouf ! j’ai un parapluie, gracieuseté de l’hôtel … Les dégâts sur mon humble personne ne devraient pas être trop importants … enfin… j’espère ! Mais, je peux annuler le projet de photographier le coucher de soleil ce soir !

Linda

Journal de voyage – 29 juin 2010

Il est 10:40, à bord d’un 737, je décolle de Québec vers Varadero, Cuba, mon premier voyage dans le Sud Sourire… cadeau de mon patron pour mes 20 ans de services ! Cool non ? Faut croire que je suis appréciée …

Je suis calme …, j’aime prendre l’avion, même si les oreilles me bouchent à tout coup ! Agressif    J’adore quand le pilote met les gaz, quand on s’enfonce dans notre siège, même si j’aime moins quand les roues quittent la piste, ces deux-trois secondes, j’sais pas, mais j’aime pas… mais après ça va. Donc, afin d’éviter que mes oreilles bouchent, j’ai des bouchons dans les oreilles et j’ai trois gommes à mâcher dans la bouche (qui me donnent sûrement l’air d’une vache qui rumine, mais bon faut ce qu’il faut hein ?) Je suis assise côté allée et de l’autre côté de l’allée, y’a un mec… qui n’arrête pas de me regarder depuis que j’ai embarqué … Il m’énerve un peu à me reluquer comme ça … J’aime pas son look… pas qu’il est laid, loin de là, cheveux poivre-et-sel, belle gueule je l’avoue, mais bon… ses grosses bagues en or blanc et jaune, ses bracelets, sa montre "grosse comme ça" (bracelet en or évidemment) – et c’est pas du toc croyez-moi – bref son look "Gino" me laisse assez froide. Après le décollage, le v’là qui entame la conversation (pourquoi j’suis pas surprise ? lol)… C’est son 18e voyage en 9 mois … Surpris Il est en année sabbatique et amoureux d’une danseuse cubaine … La meilleure et la plus belle de Cuba (bien évidemment …)… Elle a les mêmes formes que la créature dans le film Avatar qu’il me dit … en précisant le plus sérieusement du monde qu’il fallait omettre les oreilles et la forme des yeux … J’ai une folle envie de rigoler (j’me demande bien pourquoi hein ?) Il me jase ça pendant presque tout le vol, parlant assez fort que mes voisins situés derrière moi suivent très bien "sa" conversation … dont je vous fais grâce. Il est quand même sympa, mais pas mal imbu de lui-même …

La descente s’amorce, la pluie fouette les vitres de l’avion (parce qu’il pleut En pleurs), … je remets mes bouchons, mets deux gommes à mâcher dans ma bouche (parce que je me suis rendue compte que je m’étouffe avec trois … Confus)… Ouais, ben, ça ne fonctionne pas aussi bien qu’au décollage ! Mon oreille droite est bouchée, j’ai mal à la mâchoire tellement mon oreille est bouchée, ça fait maaaaal ! J’entre dans l’aéroport et là je me dis : "ben, là, ma belle, t’es plus au Québec, c’est certain". Je passe les douanes en souhaitant que ça se passe mieux qu’à Québec, parce qu’à Québec, … quand j’ai passé dans les "portes" ça a sonné… Donc, la douanière, avec son air aussi sympathique qu’une porte de prison, m’a passé son bidule tout le long du corps … Mes souliers ont sonné, les poches de ma jupe aussi (qu’il a fallu que je vide), ma ceinture (qu’il a fallu que je détache), (elle a même été jusqu’à tâter l’ourlet supérieure de ma jupe), la fermeture-éclair de ma jupe, … et je vous le donne en mille …! mon soutien-gorge a sonné ! Bref, j’étais une cathédrale sur deux pattes !!! Heureusement, à Cuba, ça s’est mieux passé. Je sors dehors à la recherche du représentant de "Sunwing"… Ouf ! qu’est-ce qu’il fait chaud ! … et c’est humide !!!!!!!!!! Heureusement, l’autobus est climatisé.

Arrivée à l’hôtel, il ne pleut plus … Le lobby est à aires ouvertes … Pas de portes ! pourquoi en auraient-ils, il ne fait jamais froid là-bas. Mais Dieu ! qu’il fait chaud ! Je sue à grosses gouttes comme je n’ai jamais sué dans ma vie ! Et qu’est-ce que je déteste suer comme ça !!! Le "check-in" vite fait, on me donne le plan m’indiquant l’endroit où je serai logée, le "groom" m’informe qu’il me rejoindra d’ici trois minutes. J’entre dans la suite-junior ! ouf ! la chaleur ! rien ne fonctionne, pas de clim, rien ! Le groom arrive et m’indique qu’il faut que j’insère ma clé dans une fente prévue à cet effet … et oh ! miracle … l’électricité se met en marche et oh ! bonheur, la clim aussi ! Mais, ça, ça veut dire que lorsque je sors de la chambre, j’enlève la clé …. et plus de clim ??? Surpris… Ah non ! ça va pas ça ! avec la chaleur qu’il fait, pas question que la clim arrête, faut que je trouve un truc ! Je donne un pourboire au groom qui, juste avant de sortir, se retourne et me dit que j’ai des yeux superbes ! Merci m’sieu ! j’apprécie ! Sourire

J’entre dans la pièce "maquillage" et je me vois dans le miroir ! Aïe, aïe aïe ! c’est pas beau ! Mes cheveux frisent de façon naturelle… quand je suis partie de Québec, j’avais les cheveux lissés … mais avec l’humidité mes cheveux ont quadruplé, y’a des boucles, des frizottis, bref … J’ai une vraie crinière ! Une horreur !!! Je m’attache les cheveux, sors mon maillot et me dirige vers la plage. Ooooooooooooooh ! c’est beau ! Ce turquoise… j’en ai le souffle coupé tellement c’est beau ! Les deux pieds bien plantés dans le sable, je dis "merci patron" … et ensuite "merci la Vie"… Je me dirige vers la mer … la température de l’eau me surprend … 32°, 34°… c’est chaud, c’est bon. Au bout d’une trentaine de minutes, je reviens vers ma suite et … je me "prends les pieds" dans la piscine… J’y flotte sur un matelas pendant 45 minutes … (c’est la seule fois où je me suis baignée dans la piscine …) ………… Ensuite, douche, repas au buffet … et à 20:15 je suis sous les draps avec un livre … Extinction des feux à 21:00 !!!

Linda





Longue pause …

Vous aurez déjà remarqué que je suis absente depuis déjà un long moment, n’ayant rien publié depuis un sacré bout de temps … Moi, qui m’obligeait à publier au moins une fois par semaine, je ne le fais même plus une fois par mois !!! Manque d’envie, aucune inspiration…, mais surtout un manque d’envie. Je suis très concentrée sur la photographie ces temps-ci et sur autre "chose" depuis peu … Donc, autant mettre mon blog en pause pour l’été, à moins de vivre une expérience telle que je me sentirai l’obligation de la partager. Toutefois, je continuerai à publier des photos une fois de temps en temps et j’essaierai, autant que faire se peut, d’aller voir les plus fidèles d’entre vous, soit sur vos blogs, soit en vous envoyant des mails.

Je vous souhaite un bel été et je vous fais la bise !

Amitiés…

                           Linda

Je l’ai ! enfin !!!

 

Ouep ! j’ai enfin mon objectif numérique ! avec les sous que j’ai reçus pour mon anniversaire la semaine dernière, j’ai pu m’offrir un zoom numérique ! Un FAJ 75mm F4.5 – 300mm F5.8 AL ; me reste bien encore un, deux objos à acquérir, mais au moins j’ai celui-là.

Donc, nouvel apprentissage, car maintenant j’ai accès à des fonctionnalités sur mon appareil que je ne pouvais avoir parce que j’utilisais un objectif argentique avec mon boîter numérique. Encore tout plein de trucs à apprendre, mais ça va venir.

Je vous présente mes premières photos que j’ai faites:

_IGP1201

 

_IGP1232

Suite des photos dans l’album !

Linda

L’éthique en photographie animalière

 

Vous savez, quand on aime la faune comme je l’aime et que notre première passion est la photographie et la seconde la peinture, tout ce que l’on désire c’est montrer en images ces beautés dont la planète regorge, désirant sincèrement sensibiliser les humains afin que cette magnifique faune ne disparaisse pas.

Depuis maintenant trois, quatre ans, je consacre beaucoup de mes loisirs à parcourir la nature, mon appareil-photo au cou, prête à saisir un clair-obscur, un oiseau, un mammifère ou simplement un beau sous-bois. J’avoue aussi que je souhaite saisir un moment, en fait “le” moment spectaculaire … Mais mon respect de la faune m’empêche de provoquer ce moment, car il y a des règles à respecter. Ouais, le respect ….

Au Québec, en janvier et février, l’Harfang des Neiges (notre emblème) vient se poser dans les régions de Bellechasse et Saint-Barthélémy attirant ainsi de nombreux “photographes-animaliers”. Pourquoi ais-je écrit entre guillemets ? Parce que je crois que lorsque l’on se targue d’être un “photographe-animalier”, le respect de l’animal vient avec…. et les guillemets indiquent que ce n’est pas toujours le cas !

En effet, certains jours, une dizaine de photographes (pros et amateurs) viennent faire le pied-de-grue dans l’espoir de faire “LA” photo de ce magnifique rapace et certains d’entre eux usent d’un moyen plus que douteux pour y arriver, soit “lâcher” une souris qui attirera l’oiseau et ainsi faire leur “clic clic clic” et obtenir de supers photos. Ils vont même jusqu’à faire ceci : ils déposent une souris sur la neige, l’Harfang des neiges qui peut repérer celle-ci à plus d’une dizaine de mètres, se lancera, planera silencieusement pour saisir la p’tite bête… et comme le rapace viendra pour l’agripper entre ses serres, un des photographes tapera dans ses mains pour faire peur au rapace qui fera volte-face … bredouille ; ces photographes répèteront ce manège trois, quatre fois, …. histoire de faire de bonnes photos … !, avant de laisser finalement l’oiseau saisir sa proie. Et quand l’oiseau se déplace pour aller ailleurs, ils vont même jusqu’à le suivre. Nul répit pour la pauvre bête.

L’Harfang des neiges, tout comme la Chouette lapone et la Chouette épervière qui descendent plus au Sud l’hiver pour trouver pitance, sont des rapaces, des oiseaux sauvages, et les nourrir revient à les domestiquer. Quels sont les dangers de la domestication ? Les accidents !!! En effet, ces oiseaux en viennent à associer l’humain à leur nourriture… Et comment l’humain se déplace-t-il ? En voiture ! Ces rapaces ont une mauvaise vue périphérique… Qu’est-ce que cela veut dire? Je vous décris une scène:

Un bel Harfang des neiges est perché sur un vieux poteau dans un champ , sur le bord d’une route, côté Sud. Il voit une auto qui arrête sur le bord de la route côté Nord, un “photographe-animalier” sort de la voiture, s’avance dans le champ (toujours côté Nord), dépose une souris et attend patiemment, appareil-photo vissé à l’oeil… Le rapace s’élance pour traverser la rue…. et BANG ! il se fait frapper de plein fouet par une voiture qui arrivait de l’Ouest ! La voiture ? il ne l’a pas vue arriver, parce qu’il ne peut pas la voir, sa vue périphérique étant déficiente. Résultat ? Certains d’entre eux mourront, d’autres seront rescapés et amenés dans une clinique pour être soignés et pourront être relâchés et d’autres devront demeurer dans une volière parce qu’on aura dû leur amputer une aile !!!

Le Dr Guy Fitzerald, vétérinaire et l’une des sommités en Amérique du Nord, indique qu’entre 300 et 400 oiseaux par année sont blessés, soit par accident ou par braconnage (6% à 10% des rapaces sont blessés par les braconniers).

De plus, il existe des entreprises qui vous offrent pour la modique somme de 2 800 $ (2,017.75 Euros) par semaine (souris comprises) des safaris-photos. Il serait faux de croire que ces entreprises veulent promouvoir la beauté de la faune, seul le mercantilisme les motive !

Certaines régions du Canada se sont dotées de règlements interdisant de nourrir les oiseaux de proie, entraînant des amendes sévères. Devra-t-on aller jusque là, ici, au Québec ? Si la tendance se maintient, je crois bien que nous n’aurons plus le choix. À moins que les photographes se disciplinent, qu’ils comprennent qu’il faut que leur art soit exercé dans le respect de leur sujet, que leurs gestes soient en accord avec l’amour qu’ils disent porter à la faune. Aucune photo, aussi belle soit-elle, mérite l’abandon d’un nid par une mère, la blessure ou la mort d’un animal !

Tous, autant que nous sommes, nous devons respecter nos sujets photographiques, qu’ils aient 2, 4, 8 ou + de 100 pattes… Aucune photo ne mérite que la vie de notre sujet (ou de ses bébés) soit mis en danger, c’est une question d’éthique et de respect de la Vie …

 

Linda